Rebondir face aux contrariétés du quotidien : les clés pour ne plus subir
- nathaliesnakkers
- il y a 6 jours
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Dernière mise à jour : il y a 4 jours

Les contrariétés font partie de la vie. Elles arrivent sans prévenir, bouleversent parfois une journée entière, et laissent un goût amer d'impuissance. Pourtant, il existe une autre voie que celle de la rumination ou de la résignation ! La voie du rebond.
Cultiver la capacité à relativiser et à retrouver une forme de stabilité émotionnelle face aux aléas permet de traverser le quotidien avec plus de sérénité. Mais comment faire ? Tout simplement en changeant son regard et en utilisant des pistes concrètes pour ne plus subir les aléas, mais pour au contraire les accueillir avec hauteur et discernement, et rebondir face aux contrariétés.
Les contrariétés : un phénomène universel
Un embouteillage imprévu, un collègue désagréable, une critique mal placée ou une tâche urgente sont autant de petites (et grandes) contrariétés qui peuvent venir bouleverser l’organisation de la journée…
C’est normal ! Les contrariétés font partie intégrante de la réalité. Tenter de les éviter ou de les contrôler serait totalement illusoire. À l’inverse, reconnaître leur caractère inévitable permet déjà de changer de posture. Ce ne sont pas ces contrariétés elles-mêmes qui déterminent la qualité de nos journées, mais bien notre manière d’y répondre.
Ce que l’on ne contrôle pas… et ce que l’on peut choisir
Le constat est sans appel : dans le tumulte du quotidien, on dépense beaucoup d’énergie à vouloir changer ce qui nous échappe, et trop peu à cultiver ce qui nous appartient vraiment.Il est alors essentiel (et j’oserais même dire vital) de faire une distinction entre :- Ce qui dépend de nous comme notre attitude, notre manière de réagir et nos choix ;- Ce qui ne dépend pas de nous comme les comportements des autres, les circonstances extérieures et les imprévus.En d’autres termes, la clé de la sérénité n’est pas d’éviter l’inconfort. Mais au contraire d’apprendre à vivre avec lui sans en être prisonnier. C’est cette lucidité qui ouvre la porte au rebond. Tout un défi n’est-ce pas ? Et une totale sortie de nos habitudes de fonctionnement !
Rebondir face aux contrariétés : une compétence à développer
Rebondir ne signifie pas nier ce qui dérange. Il ne s’agit pas non plus de se forcer à positiver à tout prix.
Rebondir, c’est cultiver une capacité d’adaptation émotionnelle.
Mais par où commencer ? - Identifier ses émotions. C’est en mettant des mots sur ce que l’on ressent que l’on peut éviter de se laisser envahir ;- Prendre du recul. Cela commence par se poser une question simple comme “Est-ce que cela aura encore de l’importance dans une semaine ?” ;- Rétablir une perspective plus large. C’est tout simplement revenir à ce qui compte vraiment. Succès garanti, il sera alors plus facile de relativiser l’impact d’une contrariété passagère.
Relativiser encore et toujours !
On associe parfois le fait de relativiser à une forme de lâcheté, comme si cela signifiait baisser les bras. Pourtant, relativiser, c’est replacer les choses à leur juste place, éviter qu’un détail ne prenne toute la place.Albert Einstein disait : “Un problème sans solution est un problème mal posé.”.Comme il a raison ! Appliquer cette logique aux contrariétés permet d’interroger le problème autrement : - Est-ce vraiment un problème ? - Puis-je agir dessus ? - Si non, que puis-je apprendre ou laisser partir ?
On passe à l’action ? 5 pistes concrètes pour ne plus subir
1. Acceptez l’imperfection. Une journée sans accrocs n’existe pas !2. Adoptez des rituels de recentrage comme une respiration consciente, une marche en silence, l’écriture intuitive… Ces pratiques ont le super pouvoir de nous ramener au présent ;3. Identifiez vos déclencheurs personnels. Apprendre à reconnaître ce qui vous déstabilise le plus vous aidera à anticiper vos besoins ;4. Ancrez-vous dans ce qui vous nourrit. S’offrir des moments de qualité est le secret de la stabilité intérieur !5. Changez votre vision des choses. Et cela commence par remplacer les “C’est insupportable” par des “C’est désagréable mais je vais y faire face” !
Et ça ce n’est pas moi qui le dit, mais bien Stephen Covey dans sa théorie des Cercles de contrôle.
Et si le rebond devenait une habitude ?
En apprenant à accueillir les contrariétés avec plus de recul et moins d’attente, vous ne vous protégerez pas du monde, mais vous deviendrez plus solide face à lui.Cela demande de l’entraînement, de la lucidité, parfois même de l’humour. Mais c’est un choix profondément libérateur : celui de ne plus subir, mais d’avancer malgré tout.
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